Depuis 1975, « accueil cambodgien » existe, l’association est née dans l’enceinte de l’ambassade de France, le 17 avril
Le soutien aux familles réfugiées, l’aide sociale ,les visites dans les centres d’accueil,les transmissions de, nouvelles sont le lot quotidien,accueil des jeunes out particulièrement avec l’organisation de centres de vacances de plus en plus importants aux quatre coins de la France.
En 1991,le temps semble venu de regarder en arrière, d’évaluer le chemin parcouru,de chercher la bonne route pour l’avenir.
La communauté portugaise en France venait alors de proposer un vaste questionnaire à ses ressortissants ;nous avions là un bon outil pour démarrer, en l’adaptant, une belle enquête.
Les questions sont préparées, nombreuses, trop peut-être : 427,présentées avec des lignes blanches pour répondre directement.
3000 livrets sont dupliqués, agrafés et surtout diffusés tant parmi les jeunes cambodgiens que les laos et les hmongs souvent associés à nos actions vers les jeunes.
525 livrets nous reviendront, remplis et méritant d’être exploités.C’était un beau résultat.
Lire toutes ces réponses fut un travail important et pour cela, profitant des vacances de la Toussaint, deux années de suite avec une vingtaine de jeunes, nos animateurs en particulier, nous allons à Autrans, près de Grenoble, dans une belle installation de Village Vacances Familles,et nous y lisons ces livrets, trions, mettons en ordre ensemble ce qui se ressemble.
Au retour,on demandera à un sociologue khmer, Monsieur VandyKhaon de regarder tout cela avec un regard de professionnel. Les réponses nous font découvrir de profondes insatisfactions, de grandes solitudes,mais aussi de grandes espérances. A des questions pouvant être ainsi résumées : que souhaiteriez-vous que soit fait par vous, pour les jeunes khmers restés au Cambodge. L’unanimité est saisissante : qu’ils puissent profiter comme nous d’installations et d’actions socio-culturelles, des maisons de quartier, des centres de vacances.
Nous voudrions que les jeunes khmers puissent se faire entendre et être entendus ,respectés, qu’ils aient accès à la culture et au développement,le plus vite possible.
A Autrans,nous avions demandé à un adjoint au maire de Grenoble,responsable des services de la jeunesse de venir nous parler de la politique auprès des jeunes dans une grande ville, et cela a été également un temps important dans notre travail.
En 1994, avec six jeunes parmi nos animateurs, nous partons pour trois semaines au Cambodge, profitant de la tenue des championnats sportifs scolaires et universitaires. Nous irons au stade olympique, des heures et des heures et nous y rencontrerons nos premiers amis, assis par exemple à la tribune officielle pour la finale à côté de Mr HUY CHHUY, le responsable des services de la jeunesse à Kampot… Quelques jours auparavant, nous étions invités à KompongSpeu et nous avions aussi rencontré des enseignants à Siemreap, tout comme à Phnom-Penh à côté du stade.
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